En espérant que vous vous êtes bien remis de la lecture de la première partie de ce top, nous vous prions de bien vouloir trouver ci-dessous, chers lecteurs, la seconde partie de notre Top 12 des tueurs en série. Chaleureusement, l'équipe de Top Top Top.
Previously on Top Top Top : dans un moment d'égarement qui fut fatal au bon déroulement de sa digestion, notre équipe rédactionnelle s'est lancée dans un classement des pires tueurs en série de la planète. La cruauté et le sadisme dont ont fait preuve ces individus sont inhumaines.
Toutefois, si l'on s'intéresse un tout petit peu à leur parcours, il n'est pas rare de voir divers traumatismes à l'origine de cette folie meurtrière qui s'installe. Il arrive aussi qu'ils soient nés comme ça, tels une bombe à retardement, déterminés à faire le plus de victimes possible. Ils ne sont peut-être pas tous responsables mais ils sont tous "inexcusablement" coupables. Enfin... Morts ou emprisonnés à vie, ils sont hors d'état de nuire et c'est tant mieux.
Allez, après avoir passé en revue sept des douzes monstres dans le premier épisode, voici la deuxième partie du Top 12 des tueurs en série.
5 - John Wayne Gacy
- Né le : 17 mars 1942
- Nombre de victimes : 33
- Terrain : Waterloo et Chicago (Iowa, États-Unis)
- Période d'activité : entre 1972 et 1978
John Wayne Gacy a une enfance normale, dans le nord de Chicago. À l'adolescence, il recherche l'estime de son père, dur et colérique, mais sans succès. John devient la cible d'humiliations méprisantes et perd toute confiance en lui. Malgré tout, il réussit dans le commerce puis la restauration, même s'il a une tendance à l'affabulation. Il est sympa, ambitieux, impliqué dans la vie sociale de son quartier, il a une femme, deux enfants et une jolie maison. Tout roule, quoi. Mais si l'on s'approche d'un peu plus près, Gacy est autoritaire et menteur. Encore plus près ? Il est vantard, imbu de lui-même, carrément mythomane. Pire, il intimide ses jeunes employés et les force régulièrement à pratiquer des "jeux" sexuels. Puis il passe aux viols. Il s'en tire en menaçant ses victimes ou en les payant pour leur silence.
Mais les rumeurs font leur travail, Gacy est suspecté puis reconnu coupable d'agression sexuelle. Il est condamné à 10 ans de prison en 1968 et sa femme demande le divorce. Il n'a alors que 26 ans. Là, il joue les bons prisonniers et manipule si bien son petit monde carcéral qu'il est mis en liberté conditionnelle au bout de 2 ans. Il décide de retourner à Chicago pour se faire une nouvelle vie. Il se remarie, mène très bien son business dans le bâtiment, il se déguise en clown pour faire plaisir aux enfants, il entame même une petite carrière politique régionale et prétend qu'il fait partie des influents de la ville. Mais un détraqué reste un détraqué et dans son cas, cela empire.
Il célèbre la nouvelle année 1976 en violant puis poignardant un jeune de 17 ans. Il se débarrasse du corps en l'enterrant dans le vide sanitaire, sous sa maison. Ce jeune ado est la première des 26 victimes qui seront retrouvées dans la fosse. On vous laisse imaginer l'horreur. D'autres corps seront ensuite découverts dans des rivières aux alentours. En décembre 1978, Robert Priest a 15 ans et doit rencontrer Gacy pour obtenir un emploi. Ne le voyant pas revenir, sa mère s'inquiète et finit par prévenir la police qui, par simple routine, vérifie le casier de l'éventuel futur employeur de Robert. Le passé refait surface et la perquisition du domicile de Gacy fait le reste. Il cumule 21 condamnations à perpétuité et 12 à la peine capitale, le 13 mars 1980. Il attendra 14 ans dans le couloir de la mort avant de recevoir l'injection. Ignoble jusqu'au bout, il parait que ses derniers mots ont été "Kiss my ass".
Photo : Free Republic
4 - Ted Bundy
- Né le : 24 novembre 1946
- Nombre de victimes : 35+
- Terrain : Oregon, Utah, Colorado, Floride,... (États-Unis)
- Période d'activité : entre 1973 et 1978
Eleanor Cowell a 22 ans quand naît son fils, Ted, en 1946. Le père de l'enfant est inconnu et, pour éviter le scandale, les parents d'Eleanor font passer Ted pour leur propre fils. Il grandira donc sans savoir que sa sœur est en réalité sa mère, et il est encore enfant lorsqu'il déménage avec elle pour s'installer à Tacoma. Eleanor se remarie avec John Bundy et Ted prend le nom de son beau-frère (enfin, de son beau-père, vous suivez toujours ?). Ted Bundy développe du dédain pour sa famille aux revenus modestes. Il se révèle aussi bagarreur et superficiel. Un petit con, quoi. C'est pourtant un bon étudiant et il est joli garçon. Mais il découvre que sa sœur est en réalité sa mère et là, tout part en vrille. Il entre à l'université de Seattle mais s'isole de plus en plus en plus. Paradoxalement, il souffre de ne pas attirer l'attention, il rêve de faire partie d'une élite bourgeoise, sophistiquée et intellectuelle.
Un chagrin d'amour avec la jeune Stephanie, alors qu'il est encore à l'université, finit de briser ses rêves. Il abandonne les cours, trouve un emploi de manutentionnaire et rencontre un petit truand de quartier avec qui il commence à voler, ce qui l'amuse beaucoup. Il a alors 21 ans. Puis il retrouve un ami du lycée qui l'embarque pour travailler sur la campagne d'un candidat au poste de gouverneur. Il assimile bien tous les codes sociaux qu'il observe pendant cette période. Il devient, en apparence du moins, un jeune homme aux bonnes manières, poli, soigné, charmant. Mais c'est un masque façonné pour cacher sa puérilité et ses mensonges. Il continue de voler et développe une attirance pour le voyeurisme et la pornographie, brutale de préférence. Il apprend aussi à compartimenter sa vie avec soin. En réalité, il a un profil psychologique incroyablement complexe.
À partir de 1973, des jeunes femmes au physique similaire (et proche de celui de Stephanie, vous l'aurez deviné) commencent à disparaître. Un portrait-robot est diffusé et plusieurs personnes signalent la ressemblance avec Bundy mais sa bonne réputation le maintient à l'écart de réels soupçons. Il continue de violer et d'assassiner avec une extrême violence au hasard de ses déplacements, abandonnant les corps mutilés dans les bois. Il y revient parfois pour des actes nécrophiles. En août 1975, il se fait bêtement arrêter alors qu'il veut échapper à une patrouille de police. Il explique s'être enfui parce qu'il venait de fumer un joint, mais sa voiture est fouillée et l'attirail qu'on y trouve (menottes, cagoule, corde, pied de biche) est le point de départ d'une enquête qui finira par établir qu'il est le meutrier recherché depuis des années.
Il est incarcéré mais s'échappe deux fois, deux ans plus tard, à quelques mois d'intervalle. Il vole des papiers et s'installe en Floride. Il y fait aussitôt plusieurs victimes, profitant d'une relative tranquillité tant que le FBI n'a pas encore élargi son avis de recherche à tout le pays. Il est arrêté le 15 février 1978 et fanfaronne pendant tout son procès parce qu'il adore cette notoriété dont il est l'objet. Il passe sur la chaise électrique le 24 janvier 1989, à 43 ans.
Photo : Police Scientifique
3 - Belle Gunness
- Née le : 11 novembre 1859
- Nombre de victimes : 40 à 60
- Terrain : Illinois et Indiana (États-Unis)
- Période d'activité : entre 1896 et 1908
Brynhild Gunness naît en Norvège. À 21 ans, elle part retrouver sa sœur installée à Chicago et change son prénom pour Belle. Elle se marie à 25 ans, elle a cinq enfants et s'ennuie ferme au bout de 12 ans. Le magasin qu'elle a ouvert avec son mari est alors détruit par un incendie : elle touche l'argent de l'assurance. Sa fille aînée tombe malade et meurt : assurance. Ils achètent une maison plus grande, elle brûle : assurance. Puis son fils tombe malade et meurt : assurance. Ils achètent quand même une maison encore plus grande. Monsieur meurt à son tour : assurance. La pauvre Belle a décidément une sacré poisse. Mais bon, elle a plein de sous et part s'installer dans la région de Chicago avec ses trois enfants (vivants). Elle y achète une grande ferme et se remarie à 43 ans. Son deuxième mari a déjà un enfant et c'est dingue mais le petit garçon meurt à son tour. Puis son époux, 8 mois plus tard. Assurance. Bon, ils ont eu le temps d'avoir un enfant ensemble avant sa mort.
Belle recrute des ouvriers pour l'aider à la ferme mais "ils ne restent jamais longtemps". Elle met également des annonces dans les journaux pour trouver un nouveau mari. Des prétendants se présentent avec toutes leur économies, puis "repartent". L'une des filles de Belle "part en Californie". Le voisinage plaint cette pauvre femme, si courageuse malgré les malheurs qui l'accablent. En avril 1908, la ferme brûle entièrement et quatre corps calcinés sont retrouvés dans les cendres. Si trois sont manifestement ceux des enfants de Belle, le 4ème est celui d'une femme, mais elle est décapitée, hum hum. Il y a quand même de fortes chances pour que ce soit Belle. Le shérif pense à un acte criminel et suspecte un ancien employé de la ferme. Ce dernier clame son innocence mais il ne risque rien tant que la mort de Belle n'est pas prouvée. D'ailleurs c'est bizarre, le cadavre décapité n'a pas le même gabarit que celui de la veuve.
On commence alors à s'intéresser de plus près aux événements tragiques qui ont jalonné la vie de cette femme. Ses veuvages. Ses enfants morts. Sa fille en Californie ? Personne n'a entendu parler d'elle dans l'établissement où elle était supposée être. Et puis tous ces hommes qu'on a vu arriver chez elle, mais pas repartir... Des volontaires explorent les ruines de la maison et les découvertes se succèdent, de plus en plus sinistres. Des montres, des portefeuilles, des bouts de squelettes... Puis un type déboule, clamant que son frère était venu pour épouser Belle il y a des mois mais qu'il n'a plus jamais donné de nouvelles depuis. Les fouilles de la ferme de Belle se poursuivent : on attaque la fosse à ordures creusée près de l'enclos des cochons. Il y a bien des détritus. Mais plus ils creusent et plus l'odeur est infecte. La fosse est bourrée de cadavres en morceaux. Même s'il a été impossible d'affirmer si Belle avait vraiment péri dans l'incendie, elle est déclarée officiellement morte. Plusieurs personnes soutiennent pourtant l'avoir aperçue, parfois des années après sa mort supposée.
Photo : First To Know
2 - Andrei Tchikatilo
- Né le : 16 octobre 1936
- Nombre de victimes : 49 à 55
- Terrain : Rostov (Russie)
- Période d'activité : entre 1978 et 1990
Andrei Tchikatilo est né en Ukraine. Les années 30 sont éprouvantes pour le pays qui traverse une longue période de famine. Le grand frère de Tchikatilo est d'ailleurs victime de cannibalisme... Andrei s'en sort pourtant bien, compte-tenu des circonstances. Il fait de bonnes études, il se marie et a deux enfants avec son épouse. Il est instituteur. Mais sous le vernis de ce personnage en apparence normal se cache un homme impuissant, frustré, sadique, pervers, impitoyable et j'en passe. Sa première victime est une écolière de 9 ans qui a subi les pires horreurs avant d'être poignardée. Les enquêteurs font leur boulot complètement de travers et inculpent un innocent qui paye de sa vie, à la place de Tchikatilo. Il récidive en 1981 puis en 1982 : une jeune prostituée de 17 ans et une fillette de 12 ans. Il tuera impunément pendant 12 ans. Plus de 35 enfants et une vingtaine de femmes subiront sévices, tortures, mutilations, viols et anthropophagie de la part de celui qui est désormais surnommé "le monstre de Rostov".
Il faudra du temps aux enquêteurs pour converger vers un seul coupable : la communication et la transparence des informations ne sont pas le fort de l'URSS et un tueur en série, dans l'idéologie officielle du pays, ça n'existe pas, point. Les choses bougent à la fin des années 80 et une fois la thèse d'un unique meutrier acceptée, l'investigation s'oriente différemment. Tchikatilo est formellement identifié comme étant le coupable et il est arrêté devant chez lui, le 20 novembre 1990. Il avoue ses crimes mais minimise son implication réelle en invoquant un genre de trouble dont il ne serait pas conscient et qui, du même coup, ne le rend pas responsable de ses actes. Son procès commence en avril 1992. Tchikatilo fait preuve d'une odieuse indifférence pendant les deux ans de la procédure. Il est exécuté d'une balle dans la nuque le 14 février 1994.
Photo : I Scream Sundae
1 - Gary Ridgway
- Né le : 18 février 1949
- Nombre de victimes : 49 à 90
- Terrain : Seattle et Tacoma (États-Unis)
- Période d'activité : entre 1982 et 1998
Gary Ridgway grandit dans la région de Seatle, entre un père en retrait et une mère autoritaire qui l'humiliera souvent. Un jour qu'il se fait taper dessus par un plus grand que lui, son père lui apprend à se défendre. Cette violence plaît à Gary. Il touche un peu à la pyromanie, brutalise des animaux avec une cruauté grandissante, commence à voler à l'étalage et à pratiquer le voyeurisme jusqu'à en être obsédé. À 15 ans, il poignarde à plusieurs reprises un petit garçon qui heureusement s'en sort, mais il reste incapable de décrire le coupable. Ridgway jubile de cette illusion d'impunité. Il devient aussi un très bon client des prostituées du Strip, le boulevard qui longe l'aéroport. Après un passage dans la Navy et un bref mariage, il obtient un emploi de peintre en carrosserie qu'il gardera 30 ans. Il se remarie en 1972 avec Marcia qui lui donnera un fils. Le mariage tient quelques années, jusqu'à ce que Marcia en ait assez de jouer les boniches et de vivre avec un homme devenu de plus en plus brutal au lit. Ils divorcent en 1981. Ridgway augmente encore ses visites sur le Strip.
Pendant l'été 1982, cinq cadavres de prostituées sont découverts, à quelques semaines d'intervalle, dans les eaux de la Green River. Elles ont toutes été violées puis étranglées. La police part évidemment du principe qu'il s'agit d'un tueur en série. Dans la région, de plus en plus de femmes, jeunes, vulnérables et avec peu de ressources, disparaissent ou sont retrouvées assassinées dans les environs. Les moyens déployés par les enquêteurs sont considérables mais aucune piste ne s'avère satisfaisante. En avril 1983, Marie, 18 ans, monte avec un client. Son petit-ami/mac a l'habitude de noter les véhicules des clients. Marie ne revient pas et Richie part à la recherche du pick-up dans lequel il l'a vue monter. Il le retrouve le 3 mai. Il prévient la police qui va aussitôt interroger le propriétaire, Gary Ridgway, mais ce dernier nie en bloc et les policiers n'insistent pas. Les mois passent et la liste des disparitions et de cadavres retrouvés ne cesse de s'allonger.
Les enquêteurs de la Force Spéciale du comté dédiée à l'enquête sont débordés de travail, les jeunes femmes de Seattle ont peur, une partie de la population râle à cause de tout cet argent dépensé par la ville pour des "meurtres de putes", l'autre partie s'offusque du fait que le meurtrier ne soit pas déjà derrière les barreaux. Super ambiance. L'équipe des 40 limiers est alors dirigée par Franck Adamson. Sur les conseils de Robert Keppel, l'enquêteur qui avait réussi à coincer Ted Bundy, Adamson décide de réorganiser son service, d'investir dans un ordinateur et de tout remettre à plat. Il ne faut pas oublier qu'à l'époque, les analyses ADN n'existaient pas et qu'il fallait deux mois pour obtenir une réponse de la toute récente base de données d'empreintes digitales. Mais l'enquête piétine pendant des années, on retrouve encore des cadavres régulièrement et à chaque fois, ce sont des filles du Strip disparues deux ou trois ans auparavant.
Adamson est remplacé et l'équipe des Forces Spéciales perd 25% de son effectif. Heureusement, le précieux ordinateur de la brigade n'a pas cessé de mouliner et finit par isoler un nom : Gary Ridgway, 37 ans. Son profil est en totale contradiction avec celui d'un tueur en série mais il y a tout de même des petites choses intéressantes : son pick-up, et sa présence répétée sur le Strip. Les enquêteurs fouillent sont passé et son présent. Le fait qu'il ait été absent de son travail à chaque fois qu'une fille disparaissait permet d'autoriser une perquisition chez lui. Les policiers n'y trouvent rien de concluant, à part de la peinture et des bâches, ce qui est cohérent avec son emploi. Les enquêteurs tournent en rond. En 1990, seules 20 personnes travaillent encore sur le cas du tueur de la Green River. Un an plus tard, il n'y a plus qu'un seul agent, Tom Jensen. C'est la débâcle, l'enquête est stoppée pendant 10 ans. Elle est réouverte fin 2001, alors que les techniques d'identification se sont prodigieusement améliorées, et l'intégralité des indices est revue. Ridgway est enfin véritablement sur la sellette. Tom Jensen recrute 30 personnes et tous se mettent au travail pour monter un dossier suffisament conséquent : Ridgway doit absolument payer pour chacun de ses crimes.
Ils passent à l'action en novembre 2001, alors que Ridgway est de nouveau repéré sur le Strip et qu'il repart peut-être dans une frénésie criminelle. Il est arrêté le 30 novembre, pour quatre des meurtres qu'il a commis, et inculpé le 5 décembre suivant. Le procureur, vu l'ampleur du sujet, sait qu'il faudra plusieurs années avant que Ridgway ne passe en jugement. L'enquête ne cesse pas pour autant et il est inculpé de trois autres meurtres en 2002. Ses avocats obtiennent un deal avec le procureur : Ridgway, pour ne pas passer à la chaise électrique, avouera tous ses meutres et indiquera où sont cachés les éventuels cadavres qui manquent. C'est ainsi qu'il confesse 48 meurtres, sur les 71 dont il se vante d'être l'auteur. Le 18 décembre 2003, tous les enquêteurs qui ont travaillé sur cette affaire depuis 1982 sont présents pour entendre la condamnation de Ridgway à 48 fois la perpétuité. Une peine qu'il purge encore de nos jours. Pendant ce temps-là, la Force Spéciale de Seattle poursuit son travail d'identification - beaucoup de restes n'ont pas encore de "propriétaire" - et n'exclut pas la possibilité que d'autres corps soient retrouvés.
Photos : I Scream Sundae / tueursenserie.org
Moralité : faites bien attention à vous.
Sources : Wikipédia et www.tueursenserie.org